Il suffit de se rendre une fois au stade de Mouscron pour comprendre ce qu’était l’Excel. Un stade enserré dans un quartier résidentiel. Presque dans le jardin de ces villas. Lors des matches du mois d’août, on peut sentir les effluves des barbecues. À la fin des années 90, le Cannonier était perçu comme un prolongement de la vie de tous ces habitants. Ça collait parfaitement à l’ambiance qui y régnait. La folie des grandeurs a eu une première fois la peau de ce club, qui est reparti de zéro. Pourtant, après quelques années en divisions inférieures, le RMP – ces initiales rappelant l’existence de Péruwelz qui, grâce à son matricule, a pu redonner une vie à Mouscron – qui avait opté pour la voie locale et celle de la sagesse, a recommencé à rêver. « Il n’est pas interdit de rêver