Depuis la Manif pour tous, de nouveaux catholiques rigoristes investissent bruyamment le débat politique. Ils revendiquent l’alternance mais renvoient dos à dos la droite bling bling et le populisme trumpien.
Thierry Pech, auteur du livre « Insoumissions », analyse le climat de cette campagne. Au-delà de la colère collective, il ne voit pas se dessiner un nouveau projet de société.
Dans la ville meurtrie, des associations luttent contre l’endoctrinement islamiste. L’une d’entre elles a été fondée par la famille de la première victime musulmane de la tuerie du 14 juillet. Mais le combat est titanesque et les résultats, limités.
Sept cents agriculteurs se sont suicidés l’an dernier. Dans la Vienne, les paysans disent à la fois leur fierté et leur souffrance. Ils ne croient plus aux élections et revendiquent une autre Europe.
L’ENA forme les élites françaises depuis l’après-guerre. Mais cette école de l’excellence est devenue malgré elle le symbole d’un « système » conspué par la plupart des candidats. Une image dont elle tente de se départir.
La « vallée des Anges » ressemble à la « Rust Belt » américaine. Déçue par la gauche, cette terre où frappe la désindustrialisation se laisse bercer par les populistes qui lui promettent plus de protection.
L’ancienne capitale de la laine se débat aujourd’hui avec sa réputation de ville la plus pauvre du pays. On y cultive la solidarité. Et on y suit la campagne présidentielle avec circonspection.