Près de 200 policiers de terrain, formés à la détection de comportements déviants (BDO), sont en poste dans les aéroports et les gares. La technique, destinée à repérer les terroristes, est enseignée à l’école de police.
Aujourd’hui 22 mars, nous avons pleuré à Zaventem, nous avons serré la gorge à Maelbeek, nous avons regardé le ciel depuis la place de la Bourse, nous avons marché sous le soleil vers la Bourse, nous avons dansé à Bozar.
Pour Laurent Licata, professeur à l’ULB, la commémoration permet de « ne pas laisser sombrer dans l’oubli les événements qui ont marqué une communauté ».
Le diplomate américain James Cain a perdu son gendre le 22 mars 2016. Il s’insurge contre le manque de soutien de la Belgique pour les victimes étrangères des attentats.
A la veille des commémorations du 22 mars, Nihdi Chaphekar a accepté de raconter son histoire au Soir. À condition de ne pas évoquer la religion. Ni les auteurs des attaques.
Ce fut le début de la fin. L’espoir excitant d’en terminer avec cette longue traque de 4 mois du seul survivant des attentats de Paris du 13 novembre, Salah Abdeslam, le Franco-Molenbeekois de 26 ans, l’ancien patron de bar et épicier failli, qui avait renoncé à se faire sauter devant le stade de France.
Mohamed El Bachiri, dont la femme Loubna, mère de ses trois fils, est décédée dans le métro à Maelbeek a sorti un recueil de ses textes/poèmes, cosignés avec David Van Reybrouck.
La compassion que tout un chacun ressenti à l’égard des victimes des attentats est extrêmement forte. Mais l’effervescence émotionnelle n’est jamais que temporaire. D’où la nécessité de la mise en place de structures formelles et permanentes d’encadrement des victimes.
Mardi 22 mars 2016. 7h58. Deux bombes explosent coup sur coup à l’aéroport de Zaventem, suivi d’une troisième déflagration près une heure plus tard à la station de métro Maelbeek à Bruxelles. Comment ces attentats ont-ils changé notre vie ? Regards sur une société de courage, de sécurité, de résilience, mais aussi de questionnements.
L’athlète flandrien, 22e et premier Belge lors du marathon des Jeux olympiques de Rio, ne vit pas que pour son sport. Infirmier de formation, il était aux premières loges lors des attentats de Zaventem et Bruxelles et en a tiré de sérieuses leçons.
Doublement affectée par le lockdown de novembre et les attentats de mars, l’économie bruxelloise a plié. Mais les mesures de soutien et le retour des clients en ont effacé la plupart des stigmates.
Le professeur de l’ULB estime que « le débat public est resté digne » après les attentats de Zaventem et Maelbeek du 22 mars. Mais il ne faut pas pour autant sous-estimer les crises sous-jacentes que vit notre société.
Andrea Rea est sociologue, directeur du Groupe de Recherche sur les Relations Ethniques, les Migrations et l’Egalité (GERME). Il y a un an, il s’exprimait au lendemain du 22 mars sur notre gestion de la diversité. Les choses ont-elles changé ?