Les taux d’absentéisme de professeurs et d’élèves suivent les courbes remontantes de l’épidémie. Le Segec craint pour l’organisation des écoles d’ici les vacances de Carnaval.
Une réunion entre ministres fédéraux et des entités fédérées consacrée à la jeunesse aura lieu jeudi, mais le ministre-président francophone appelle surtout au calme et à l’« objectivation » de la situation.
« Des aides sont prévues, des numéros verts, des subsides. Mais c’est difficile de regarder les étudiants dans les yeux et de leur dire d’appeler le numéro vert quand ils sont dans un cas de grande détresse », déplore Valérie Glatigny.
De nombreuses écoles ont dû fermer suite à des infections au coronavirus et ses variants en Flandre. Une réunion de concertation réunissant le fédéral et les ministres des entités fédérées compétents est prévue jeudi.
L’institut Sainte-Chrétienne de Chimay a informé dimanche soir sur sa page Facebook de la mise en quarantaine de l’école primaire et secondaire à la suite de plusieurs cas positifs de Covid-19 parmi les élèves.
Erika Vlieghe a tiré la sonnette d’alarme auprès des communautés ce week-end. Pierre-Yves Jeholet (MR) a fait le point avec ses homologues flamands et germanophones lundi matin mais aucune mesure concrète n’a été décidée à ce stade.
Plusieurs établissements sont contraints de fermer en raison de la hausse des cas. « Elles peuvent être une source de contamination », estime Frank Vandenbroucke.
L’enseignement flamand a mis au point sa stratégie de test qui sera systématiquement mise en oeuvre, a annoncé le ministre de l’Enseignement, Ben Weyts.
Les étudiants inscrits en hautes écoles et dans les universités vivent mal, très mal, la crise covid. L’enseignement à distance et son cortège de privations sociales ont brisé bien des illusions. Des enquêtes mettent des chiffres préoccupants sur le ressenti de cette génération.
Une pétition lancée par des professeurs fait le tour des universités et hautes écoles. Ils réclament le retour des étudiants en présentiel dès la rentrée février ! Il faut leur faire confiance, assurent-ils.
Deux enseignants de Schuttershof ont été testés positifs au variant britannique du virus, mais il reste à déterminer si cette souche plus contagieuse est responsable du foyer d’infections.
Sauf dégradation de la situation sanitaire dans les semaines à venir, la période scolaire autour de Carnaval ne sera pas réaménagée, a annoncé jeudi la ministre de l’Education, Caroline Désir (PS).
« Cette décision de Ben Weyts ne préjuge en rien de ce qui sera décidé du côté de l’enseignement francophone », a réagi mercredi soir le porte-parole de la ministre de l’Enseignement obligatoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
En début de session, des étudiants infectés par le coronavirus avaient fait part de leur volonté de présenter malgré tout leur examen en présentiel pour éviter de se retrouver en seconde session, à défaut de pouvoir passer leurs épreuves en distanciel.
« Les jurys examineront les situations au cas par cas », a promis la ministre, interrogée par plusieurs députés en commission du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Deux écoles de la province d’Anvers doivent fermer en raison de deux cas détectés du variant britannique du covid-19. Les personnes infectées sont une famille qui n’a pas respecté sa quarantaine au retour des vacances.
L’enseignement hybride commence à devenir long pour de nombreux ados en risque de décrochage. Caroline Désir livre ses recommandations à l’intention des professeurs et des parents.
Les signes convictionnels étaient interdits jusqu’ici dans l’enseignement officiel organisé par Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE), « ils seront autorisés sauf restrictions à partir de septembre 2021 ». Une autorisation qui ne plaît pas Georges-Louis Bouchez.
Si les vacances de Toussaint et de Noël ont permis de casser la chaîne de transmission, le nombre de profs absents s’est remis à monter, surtout dans l’enseignement fondamental.
L’Ufapec a mené une étude sur la communication numérique entre les familles et l’école. Si la majorité des parents se disent satisfaits de l’implantation du numérique, certains pointent du doigt le risque d’intrusion dans la vie de leur enfant.
La pandémie a déstructuré le rapport aux apprentissages. Au point de faire exploser les absences injustifiées. Des acteurs de l’école craignent l’étape suivante : le décrochage.
Plusieurs enseignants de la faculté de psychologie de l’ULiège ont informé leurs étudiants qu’une seconde chance ne leur serait pas accordée en cas de quarantaine ou de test positif. De quoi les mettre face à un choix cornélien…
« On ne nous signale pas de chiffre de quarantaines élevé (dans les écoles) », a expliqué la ministre, qualifiant la récente reprise des cours de « rentrée sereine ».
Les étudiants positifs au covid doivent se mettre en isolement et prendre contact avec leur établissement pour voir quelles alternatives peuvent leur être proposées.
Valérie Glatigny a jugé « prématuré » de se prononcer à ce stade sur un quelconque assouplissement des mesures appliquées dans l’enseignement supérieur.