J’ai connu les événements en Afrique, il y a plus de 50 ans. La génération de mes parents avait connu la guerre. Alors je vais vous dire : ce qui se passe aujourd’hui m’inquiète moins. L’angoisse réelle, les gens ne peuvent pas vraiment la comprendre. Ils n’ont jamais foutu les pieds à l’armée pendant ne fût-ce que quinze jours, trois semaines. On devrait pour moi rétablir le service, qu’il soit militaire, civil… ou disons plutôt civique. Le mot de civisme n’existe plus. Or, il manque beaucoup de civisme, aujourd’hui.