Un rassemblement de plusieurs centaines de jeunes contre les violences policières donnait lieu, jeudi à Paris, à des heurts avec les forces de l’ordre et 16 lycées étaient bloqués par des manifestants.
L’interpellation brutale d’un jeune de 22 ans, début février à Aulnay-sous-Bois, en banlieue parisienne, a débouché sur l’inculpation d’un policier, soupçonné de viol au moyen d’une matraque. L’affaire, qui a eu un grand retentissement politique, a déclenché plusieurs nuits de violences à Paris et en banlieue, émaillées d’incidents.
«Il y a trop de bavures policières. La police a des manières de faire, de contrôler, qu’on n’aime pas. Et là, c’est la goutte d’eau», expliquait jeudi Kitem, élève en seconde venu manifester à l’appel de mouvements antifascistes.
Rassemblés place de la Nation, dans l’est de Paris, les jeunes dont certains étaient cagoulés ont saccagé plusieurs voitures et distributeurs de billets.