L’ampleur de la crise, ou plutôt des crises que traversent aujourd’hui nos démocraties pourrait être aussi l’occasion d’une réaction salutaire. Alors que des apprentis dictateurs poussent un peu partout comme des champignons vénéneux – Trump, Poutine, Erdogan, Orban… – et que le mycélium du populisme et de l’extrême droite se répand sous l’humus d’une démocratie en décomposition, il est temps que ceux à qui la «res publica» appartient reprennent les choses en main et assument leurs responsabilités. Après le constat établi la semaine dernière, il est temps de formuler des propositions concrètes.