On connaît mal Krassimira Stoyanova dans les pays latins. Un récent récital Verdi nous avait ébloui, tout comme ses prestations straussiennes, à Salzbourg, en Maréchale du Rosenkavalier et dans le rôle-titre de Die Liebe der Danae.
Elle nous offre aujourd’hui une rareté hautement bienvenue de Puccini : les 19 mélodies qu’il composa depuis ses années d’apprentissage jusque dans sa retraite de Torre del Lago.
La ligne mélodique est servie avec ce même naturel inné qui fait tout le prix de son écriture pour l’opéra. Mais, dès ses débuts, le compositeur s’impose comme un dramaturge né, en sorte que chacune de ces pages d’apparence aisée devient une réelle scène de genre que Stoyanova investit d’une incarnation saisissante.
Un récital passionnant de bout en bout.