Article publié le 25 avril 2002
Jacques Chirac a donc fini par trancher. Il n'y aura pas de débat télévisé comme c'était de tradition depuis l'élection présidentielle de 1974 qui avait opposé Mitterrand à Giscard. Face à l'intolérance et à la haine, il n'y a pas de compromission, pas de débat possible, a dit le président, mardi soir, à Rennes.
Le chef de l'État place son refus sur le plan des principes. Le temps qu'il a mis à prendre sa décision trahit pourtant une longue hésitation stratégique.
La question a en fait été longtemps débattue parmi ses proches. Partisan du débat : le secrétaire général de l'Elysée Dominique de Villepin. Hostile au duel télévisé : Claude Chirac, la fille du chef de l'État.