À l’image des quelques drapeaux européens – rares, mais jamais vus à un rassemblement de victoire présidentielle – agités sur l’esplanade du Louvre dimanche soir, l’orientation pro-européenne d’Emmanuel Macron a occupé une place de choix dans le programme du président élu. Et c’était ce qui l’a rendu le plus « clivant » par rapport à celui de son adversaire. Dès sa première allocution, le prochain locataire de l’Elysée a confirmé cela en plaçant au cœur de son projet réformiste de « retisser les liens entre l’Europe et les peuples qui la forment », ajoutant plus tard que « le redémarrage de l’Europe est une chance » à saisir.