Poireauter plus d’une heure sur le quai d’une gare en attendant son train n’a rien d’une partie de plaisir. L’exercice a été jugé suffisamment frustrant par près de 200.000 usagers de la SNCB l’an dernier pour que ceux-ci déposent une demande de compensation auprès de l’entreprise ferroviaire. C’est ce qui ressort des chiffres communiqués par le ministre fédéral de la Mobilité, François Bellot (MR), qui répondait à une question écrite de la députée flamande Sabien Lahaye-Battheu. Pour être exact, la SNCB a reçu l’an dernier 194.104 demandes de compensation pour des retards de trains d’au minimum une heure. Soit plus du triple du nombre de demandes enregistrées en 2015 (qui était de plus de 55.000) et en 2014 (plus de 66.000).