Un album majestueux. Un trio sans contrebasse : voix, piano, batterie, qui est plutôt de la percussion pointilliste et colorée. Et des musiques subtiles reprises à Jimmy Giuffre, Keith Jarrett, Don Cherry, Stephan Oliva sur lesquelles la Suisse Susanne Abbuehl place des mots délicats.
Ce sont des notes de crépuscules, de rêve, de légèreté, d’alchimie. Terminées par une éblouissante et inattendue interprétation de «What a wonderful world ». Superbe.