Raphaël Esterhazy est Konoba. Un mot croate qui signifie « la taverne », même si on lui a déjà dit qu’en japonais ou dans une langue africaine, Konoba était tout autre chose.
« C’est sans importance , nous a raconté Raphaël, c’est le mot en lui-même qui m’a accroché et que je n’ai jamais oublié quand, des mois plus tard, j’ai cherché un nom pour mon premier EP . »
A l’époque, en 2013, Raphaël vit en Angleterre. Né à Wavre d’un papa canadien et d’une maman belge, pianiste à ses heures, il passe d’abord un an à Saint-Luc en architecture, après le collège Notre-Dame de Basse-Wavre, puis décide de tenter le coup à la Tech Music School de Londres, avant deux ans à l’Université de Brighton :