Malte, c’est le « Panama de l’Europe », s’est indigné il y a dix jours le social-démocrate allemand Norbert Walter-Borjans, ministre des Finances de Rhénanie du Nord. Alors qu’elle occupe la présidence tournante de l’Union européenne, cette île-nation de la Méditerranée, un peu moins peuplée que la ville d’Anvers, rogne consciencieusement l’assiette fiscale des autres pays de l’Union.